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Si vous voulez tuer l’innovation dans votre boîte, il y a une méthode simple : assurez-vous que personne n’ose dire ce qu’il pense.
Trop souvent, on imagine que les équipes les plus performantes sont celles qui réunissent les esprits les plus brillants, les experts les plus pointus, les loups solitaires capables de trancher dans le vif. Faux.
Ce que montre la recherche (et que toute personne ayant mis les pieds dans un comité de direction toxique confirmera), c’est que les meilleures équipes ne sont pas celles où l’intelligence individuelle est la plus élevée, mais celles où il est possible de parler sans peur.
Oui, sans peur.
Sans peur de passer pour un imbécile en posant une question.Sans peur de se faire ridiculiser en proposant une idée imparfaite.Sans peur de dire “je ne sais pas” dans un monde où tout le monde prétend tout maîtriser.
C’est ce que la professeure de Harvard Amy Edmondson appelle la sécurité psychologique. Un concept clé qui explique pourquoi certaines équipes innovent, prennent de meilleures décisions et traversent les crises mieux que d’autres
L’équation simple du leadership : sécurité psychologique = performance
Depuis des décennies, on nous vend une vision du leader en mode alpha-mâle, dominant, sûr de lui en toutes circonstances, imposant sa vision sans laisser place au doute. C’est précisément ce type de management qui produit des organisations rigides, inefficaces et fragiles.
Parce que quand personne n’ose dire ce qui ne va pas, personne ne corrige les erreurs.Parce que quand chacun protège son image au lieu de chercher la meilleure décision, l’intelligence collective s’effondre.
L’étude monumentale menée par Google avec le projet Aristotle a confirmé ce que Edmondson avançait déjà : la sécurité psychologique est LE facteur numéro un de performance dans les équipesGoogle Aristotle Project.
Et devinez quoi ? Les entreprises qui la cultivent ne sont pas juste plus agréables à vivre. Elles sont plus rentables, plus agiles et plus résilientes face aux crises.
Pourquoi certains leaders refusent-ils encore de l'entendre ?
Parce qu’avouer qu’on ne sait pas tout demande une force mentale énorme.
Les dirigeants aiment donner l’image de la maîtrise totale. Admettre qu’ils peuvent se tromper, qu’ils ne savent pas tout, qu’ils ont besoin des autres pour voir clair, c’est contre-intuitif. Pourtant, c’est précisément ce qui fait les vrais leaders.
Les dirigeants capables de dire "je ne sais pas" sont ceux qui prennent les meilleures décisions.
Les comités de direction où il y a de la confrontation saine sont ceux qui survivent aux crises.
Les entreprises qui construisent une culture de feedback honnête sont celles qui innovent vraiment.
Mais il faut une transformation profonde du mindset pour arriver là. Et ça, ce n’est pas enseigné dans les MBA classiques.
Pourquoi UNREST en fait son combat ?
Chez UNREST, on ne construit pas un énième outil de coaching fade. On construit une révolution dans la manière dont les leaders interagissent entre eux.
Parce que la sécurité psychologique, ce n’est pas qu’une lubie de chercheurs. C’est un levier stratégique massif pour les entreprises.
Si votre comité de direction est un champ de mines où chacun joue la comédie, vous ne tiendrez pas longtemps.
Si vos équipes n’osent pas dire ce qu’elles pensent, vous êtes déjà en train de mourir à petit feu.
La vraie intelligence collective, celle qui fait gagner les entreprises et les organisations, c’est celle qui permet aux dirigeants de réfléchir ensemble, sans masques et sans faux-semblants.
UNREST, c’est la première plateforme qui crée ces espaces de dialogue sécurisé au plus haut niveau. Parce que la confiance est la clé.
Et sans elle ? Vous restez seuls avec vos décisions, enfermés dans vos biais.